Les valeurs locatives des propriétés bâties qui représentent les bases de calcul des taxes d'habitation et foncière, vont être révisées à partir du 1er janvier 2015 dans cinq départements dont Paris, le Val-de-Marne, la Charente-Maritime …L’enjeu est d’actualiser les impôts 2015 que ce soit lors d’un achat maison, ou achat appartement…
Selon la commune dans laquelle ils résident, tous les contribuables ne sont pas forcément soumis aux mêmes types de taxes (communales, syndicales, intercommunales, etc.). En effet, dans certaines communes, les contribuables ne sont pas concernés par un type de taxe. Après des années de matraquage fiscal pour les impôts locaux (et l’impôt sur le revenu !) les élus locaux se sont montrés – momentannément sans doute – un peu plus raisonnables que dans le passé. Dans les 450 plus grandes villes de France, le niveau d’imposition des impôts locaux, taxe d’habitation et taxe foncière ont augmenté de 2,5%, pour s'élever, en moyenne, à 1803 euros par ménage ne bénéficiant pas d'exonération. Soit à peine plus que l’inflation (2,1%). Il n’empêche : comme toujours, cette moyenne cache d’énormes disparités et bon nombre d’élus ont continué à être très exigeant. A Caen, Ajaccio ou Aubervilliers, les impôts locaux ont ainsi de nouveau augmenté de plus de 4% en 2012. Et c’est à Yerres, en région parisienne, que la facture est la plus lourde soit 3.057 euros. La taxe d’habitation que ce soit en termes d’achat maison ou appartement, location maison ou appartement est l'un des impôts les plus mal-aimés des Français. Et à juste titre : la taxe d'habitation, acquittée par des millions de propriétaires et de locataires, peut varier du tout au tout selon la ville où l'on habite. Limité à Paris aux alentours de 450 €, son montant moyen grimpe à plus de 1100 € à Bordeaux (Gironde) et la note est encore plus salée, un peu plus de 630 € à Annecy (Haute-Savoie) et à plus de 1140 € à Amiens (Somme). En effet, on constate une énorme disparité de la taxe d’habitation selon les endroits. En comparant les taux de base de taxe d’habitation fixés par les communes on peut établir une moyenne départementale. En tête du palmarès, la Guadeloupe (21,17%) et la Réunion (20,82%) devancent la Haute-Corse (20,37%) et la Seine Saint Denis (19,68%). En bas du classement figurent la Haute-Saône (7,70%), la Lozère (8,30%) et le Lot (8,90%). Paris est bien placé avec un taux de 13,38%.